Un appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss

Beaucoup de temps a passé depuis la sortie de notre appareil électromédical de magnétothérapie EN 1146 et les patients —tout comme les professionnels de santé— nous ont réclamé un appareil plus universel; voici un montage que nous avons longtemps mûri, afin que vous puissiez réaliser, avec la certitude que cela “marchera” du premier coup, un nouvel appareil plus moderne et plus puissant, plus efficace (il est en effet capable de produire un champ magnétique de 100 gauss), bref professionnel, tout en restant d’un coût très abordable. Ce mois-ci nous allons réaliser l’appareil, le mois prochain nous apprendrons à l’utiliser pour soigner nos maladies.
La magnétothérapie est une thérapie consistant à soumettre la zone souffrante du corps à un champ magnétique; ses domaines d’application sont de plus en plus nombreux. Dans la magnétothérapie on distingue la thérapie à haute fréquence et la thérapie à basse fréquence. Quant à nous, nous vous avons proposé les deux et nous comptons bien continuer, car chacune trouve et prouve son efficacité parmi les nombreuses maladies à soigner. Pourtant, en règle générale, ces deux types de magnétothérapie ont des effets similaires et toutes deux améliorent l’état de santé des cellules. En effet, les indications thérapeutiques des deux se correspondent souvent; c’est cependant le principe de fonctionnement qui diffère. Voyons cela brièvement. Avec la magnétothérapie HF des ondes radio allantjusqu’à 900 MHz sont émises par brèves impulsions; tandis qu’avec la magnétothérapie BF on applique un champ magnétique d’une puissance conséquente, de l’ordre de 20-40 gauss avec des pointes à 100 gauss, mais à une fréquence très basse, ne dépassant pas 100 Hz.
Malheureusement cette thérapie est victime de son succès ou alors disons que l’offre ne suffit pas à satisfaire la demande. Essayez donc de prendre rendez-vous pour des séances en précisant bien au praticien que c’est pour une urgence (par exemple, vous êtes bloqué par une crise de sciatique) et vous devrez attendre de plusieurs jours à plusieurs semaines ... le temps pour votre crise de passer! Certes, pour des pathologies chroniques cela est moins gênant, mais toutes ces séances, par définition régulières et souvent fréquentes, hors de chez soi, finissent par paraître pénibles. Surtout si le patient est une personne âgée et/ ou partiellement handicapée par son mal, justement. Une crise de rhumatismes, par exemple, ne donne guère envie de se déplacer vers un centre de soin distant, ni même de se préparer à sortir de chez soi. Ajoutons que de tels soins, quand enfin on a obtenu un rendez-vous, ne sont pas donnés: de 30 à 70 euros la séance, sachant que dix séances sont couramment prescrites.
Figure 1: Les cellules formant les tissus de l’organisme n’ont pas toutes la même forme.
Notre appareil est de type professionnel , vous aurez l’assurance de disposer d’une machine professionnelle, sûre à cent pour cent et vous l’obtiendrez pour le coût d’un de ces “gadgets” dont regorgent les gros catalogues de vente par correspondance. Vous l’aurez amorti en quelques séances et donc très vite chacune d’elle deviendra gratuite! Et puis vous pourrez vous soigner et traiter vos proches à domicile, sans avoir à prendre la voiture et à rejoindre le centre de soins. Résumons-nous: des soins au moment où on a en a besoin (crise de sciatique) délivrés chez soi sans avoir à sortir (encore plus appréciable en cas d’affection chronique) et pour un prix modique et dégressif par séance; voilà ce que vous permet la solution “self- made” (construire par soi-même) que cet article vous propose. La nouveauté par rapport à notre précédent appareil de magnétothérapie BF EN1146? Notre nouvel appareil EN1680 en comble les lacunes: en effet, l’ancien modèle offrait une densité maximale de flux qui ne suffit pas pour certaines maladies. Désormais, avec 100 gauss (réglable bien sûr, disons jusqu’à 100 gauss) et une fréquence pouvant varier de 5 à 100 Hz au pas de 1 Hz, l’appareil n’aura plus de limite de traitement. Le principe thérapeutique qu’il met en oeuvre est très simple et nous l’expliquons ci-après.
Figure 2: La magnétothérapie restaure l’équilibre biodynamique des cellules. Parmi ses multiples domaines d’application, l’un de ceux qui s’avèrent les plus intéressants est la réduction du processus dégénératif connu sous le nom d’ostéoporose; en effet, la magnétothérapie favorise le dépôt de calcium dans les tissus osseux, ce qui les renforce.
Les principes thérapeutiques de la magnétothérapie
Les diverses cellules constituant les tissus de l’organisme présentent des formes différentes selon le tissu biologique auquel elles appartiennent. Cette diversité entraîne une différence de polarité de la membrane et donc une différence de courant endogène, c’est-à-dire interne, qui les traverse et par conséquent du champ magnétique associé. En effet, le champ magnétique cellulaire est étroitement dépendant de la masse et de la forme de la cellule: ce que démontre la fameuse Résonance Magnétique Nucléaire, technique capable de fournir des images des tissus examinés en distinguant les champs magnétiques endogènes des différentes cellules. Seules les cellules contenant beaucoup d’eau sont bien visibles avec cette méthode, les autres le sont moins.
Les champs magnétiques BF peuvent conduire le tissu biologique sur lequel ils agissent vers un état d’équilibre biodynamique correspondant à l’état de santé optimal du patient.
Laction des champs magnétiques est donc interprétée comme une cession tendant à restaurer les équilibres énergétiques, c’est-à-dire les charges électriques des cellules. En en agissant sur l’hémoglobine, elle permet d’augmenter localement la concentration d’oxygène.
Note: l’hémoglobine est une molécule qui se trouve dans le sang; elle contient un atome de fer et sa fonction est de transporter l’oxygène dans tout corps.
Comme l’hémoglobine est ferromagné-
tique, elle est attirée par les champs
magnétiques appliqués sur une zone
anatomique déterminée. Quand
l’hémoglobine a été attirée par le solé outre, noïde de l’appareil, elle libère l’oxygène qu’elle transporte, lequel est à son tourmême si c’est très légèrement- attiré par les champs magnétiques. Cet oxygène tend donc à se concentrer localement et ainsi il se diffuse dans les endroits peu oxygénés (cette carence en oxygène pouvant avoir pour cause des blessures d’origine chirurgicale ou bien un traitement radiothérapeutique) qui retrouvent alors un taux d’oxygéna d’énergie tion convenable.
Figure 4: Schéma électrique de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss. La gestion de l’appareil tout entier (afficheur, poussoirs, buzzer, temporisateur programmable, lecture du capteur magnétique, contrôle de l’état de fonctionnement des diffuseurs, etc.) est confiée à un microcontrôleur ICI déjà programmé en usine EP1680. Le signal d’horloge qui lui permet de cadencer toutes les opérations est produit par le quartz XTALI de 2 MHz monté entre les broches 34 et 35.
Figure 5: Suite du schéma électrique de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss. Le circuit possède deux canaux de sortie parfaitement identiques formés des MOSFET MFTI-MFT2 et des deux pilotes 1C5-1C6. On y trouve en outre une protection en courant (TR2-R30 pour le canal I et TR3-R39 pour le canal 2) et une contre les surtensions (D55-D56 et DS11- D513) pour le cas où les solénoïdes seraient déconnectés alors que l’appareil est en fonctionnement. __J
l’acheminement vers la zone enflammée de substances utiles pour la guérison,
Antiangiogénique: renforce les parois desvaisseauxsanguins.
Régénération des tissus: accélère la cicatrisation des grandes blessures.
Oxygénation des tissus: attire, un aimant, le fer présent dans l’hémoglobine (substance rouge transportant l’oxygène) du sang et apporte l’oxygène aux tissus lésés.
Accélération de la formation du périoste lors de la consolidation des fractures: en cas de fracture, la consolidation complète est plus rapide.
Ostéoporose: ici c’est le dépôt de calcium dans les os qui est favorisé, ce qui est particulièrement précieux pour les personnes grabataires (on sait que la décalcification augmente en cas d’inactivité),
En raison de ces propriétés, l’appareil de magnétothérapie BF EN1680-1681 est un outil thérapeutique des plus précieux pour la guérison des effets collatéraux des traitements par les radioéléments (néoplasie, pour en savoir plus, voir Wikipedia).
Le schéma électrique
Nous nous référons au schéma élec
comme
trique de la figure 4. Toute la gestion du fonctionnement de l’appareil de magnétothérapie BF est du ressort du microcontrôleur ICi STMicroelectronics ST72C334-EP1680, déjà programmé en usine, choix autorisant le peu de composants utilisés au total. C’est lui qui s’occupe, entre autres choses, de la:
— gestion de l’afficheur LCD alphanumérique à une ligne de 16 caractères;
— gestion des cinq poussoirs;
— gestion du temporisateur programmable;
— gestion de la lecture du capteur magnétique à effet Hall (figure 3);
— production des impulsions de pilotage de l’étage de puissance.
Mais le microcontrôleur a besoin d’une horloge pour fonctionner, pour accomplir les différentes opérations.
Ici le signal d’horloge est produit par un quartz de 2 MHz, relié à l’oscillateur interne par les broches 34-35. Ce quartz permet d’obtenir une base de temps précise, utile non seulement pour la gestion de la temporisation, mais aussi pour la production des impulsions de pilotage de la section finale de puissance.
Figure 6: Brochage du circuit intégré TTL 7406 et du LM358 (dont nous donnons aussi les schémas synoptiques internes: respectivement 6 et 4 amplificateurs opérationnels) vu de dessus.
Figure 7: Brochage du circuit intégré ICI vu de dessus; il s’agit du microcontrôleur ST72C334-EP1680 déjà programmé en usine.
Figure 8: Brochage du circuit intégré pilote 1R2111 (dont nous donnons aussi le schéma synoptique interne) vu de dessus.
Figure 9: Brochage du MOSFET IRFZ44 canal N et du régulateur 7805 vus de face et des transistors NPN ZTX653 et BC547 vu de dessous.
Au moyen des cinq poussoirs (voir Pi- P5) on détermine tous les paramètres nécessaires pour le fonctionnement de l’appareil de magnétothérapie. Par exemple:
— on règle les gauss de sortie, c’est-à- dire la puissance;
-on détermine la fréquence d’émission;
— on règle le temporisateur.
A l’aide des résistances de tirage RiR5 et de R8-R12, ces poussoirs sont reliés aux broches d’entrée du micro- contrôleur ICi. En condition normale, soit avec poussoir non pressé, sur la broche d’entrée correspondante se trouve un niveau logique 1; mais lorsque ce poussoir est pressé, on a un niveau logique O. Les six lignes de sortie correspondant aux broches 37-42 du micro, pilotent le LCD en lui envoyant des diverses données utiles afin qu’il les visualise sous forme alphanumérique et graphique.
Le trimmer R7, en paramétrant un niveau de tension sur la broche 3 de l’afficheur LCD, permet d’optimiser le contraste des caractères: il faudra le régler à la fin du montage, mais avant de fermer le couvercle du boîtier.
Au moyen d’un simple transistor NPN TRi BC547 on pilote avec la broche de sortie 11 du micro, un buzzer CPi, fort utile pour vous avertir (par son signal acoustique) que la durée paramétrée d’application est écoulée.
Comme dans le modèle précédent EN 1146, nous avons choisi un capteur de champ magnétique à effet Hall, très utile pour déterminer la polarité +/— du champ magnétique et son intensité.
Cet étage se compose, en plus du capteur SEl UGN3503 (voir figure 3), du double amplificateur opérationnel 1C2 LM358: les deux opérationnels sont 1C2/A-1C2/B.
Le capteur est alimenté par une tension +5V provenant de l’étage d’alimentation et, en condition de repos, c’est-à-dire quand les champs magnétiques ne sont pas présents, sur la broche de sortie
Figure lOa: Schéma d’implantation des composants de la platine de l’étage de puissance EN1680 de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss. Au moment de souder la prise secteur 230 V, n’oubliez pas le fil de masse (ou terre) jaune/vert. Les deux dissipateurs des MOSFET n’ont pas été représentés sur ce dessin afin de rendre plus claire la perception des autres composants (voir figure 11).
U se trouve une tension constante de 2,5 V. Cette tension subit des variations lorsque le capteur est immergé dans un champ magnétique; la variation est très petite: environ +/— 1,3 millivolt typique par gauss de variation du champ magnétique. Précisons que quand le champ magnétique aura une polarité positive nous aurons une augmentation de tension entre les broches U et M, par rapport au 2,5 V de tension de repos; quand le champ magnétique aura une polarité négative nous aurons une diminution de tension. Avant que cette faible variation ne soit appliquée sur la broche d’entrée correspondante du microcontrôleur, elle est amplifiée environ 22 fois par l’opérationnel 102/A et filtrée par le réseau passe-bas R20-09.
Note: l’amplification du signal est égale au rapport entre les résistances R19 et R18 plus 1; en effet:
R19 : R18 + I = 1 000 000 : 47 000
+ I = 22 fois.
Après ce filtrage, aux bornes de 09 nous avons une tension suffisamment constante que l’on applique, à travers le second opérationnel 102/B, monté en “buffer” de tension, sur la broche 2 du micro pour qu’elle soit lue par l’étage convertisseur A/N (Analogique/ Numérique) interne. R21 et DS1 protègent le micro contre toute tension supérieure à 5 V qui, présente sur la broche 2, risquerait de l’endommager.
Le capteur SEl ayant une tolérance faible mais non nulle sur le niveau de repos de la tension de sortie, il a fallu doter cet étage d’un trimmer RiS qui, on le verra au moment des réglages, devra être mis au point adéquatement.
Les impulsions de fréquence et de durée préétablies, disponibles sur la broche de sortie 13 du micro lOi, sont appliquées sur l’entrée de l’inverseur 103/A lequel, non seulement les inverse, mais en outre les transforme en amplitude 0-14 V (par rapport au 0-5 V de son entrée). Avec deux autres inverseurs, 103/B et 103/0, ces impulsions sont appliquées simultanément sur les entrées des deux pilotes pour MOSFET 105 et 106; comme on a inversé deux fois la forme d’onde, la forme de ces impulsions sera à nouveau la forme d’origine.
Parce que les deux canaux de sortie sont absolument identiques, lors de la description qui suit nous ne ferons référence qu’à l’un d’eux, celui relatif au pilote 105. Le MOSFET MFT1 est piloté par le pilote 105, lR2iii.
Figure lOb-1: Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine de l’étage de puissance EN1680 de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss, côté soudures.
Figure lOb-2: Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine de l’étage de puissance EN1680 de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss, côté composants.
C’est nécessaire car le MOSFET MFT1 ayant son drain relié à une tension d’environ 60 V, il nécessite, pour se mettre à conduire, une tension supérieure à ces 60 V (présente sur le drain), tension devant être appliquée sur sa grille et qui est justement produite par le pilote 1C5 au moyen d’un circuit “bootstrap” composé de la diode DS8 et du condensateur C21.
Figure 11: Photo d’un des prototypes de la platine de l’étage de puissance EN1680 de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss. Les deux MOSFET, mais aussi le régulateur 1C4 7805, sont dotés de dissipateurs.
Figure 12a: Schéma d’implantation des composants de la platine afficheur LCD EN1681 de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss, face composants. Les connecteurs de la nappe permettant de relier les deux platines EN1680 et EN1681 ont un détrompeur (ergot et fente) et ils ne peuvent donc être insérés que dans le bon sens.
et par conséquent une réduction de la puissance dissipée par le MOSFET (et, en effet, durant le fonctionnement ce composant reste froid). Le MOSFET MFT1 se comporte comme un interrupteur électronique efficace et rapide qui, en se fermant, alimente le solénoïde, c’est-à-dire le diffuseur produisant le champ magnétique.
Cet étage comporte des composants pouvant opérer une protection adéquate contre:
— courant de sortie excessif: quand par exemple un court-circuit accidentel se produit à la sortie.
—surtension de sortie: présente
si, par exemple, on débranche le solénoïde alors que l’appareil de magnétothéra pie est en fonctionnement.
La protection en courant fonctionne grâce à la présence de la résistance R30 et du transistor NPN TR2. En conditions normales, la tension aux
extrémités de la résistance R30 est de 0,47 V, valeur insuffisante pour faire conduire TR2: c’est pourquoi la tension de pilotage fournie par la broche 7 de 105 atteint, sans aucune atténuation, la grille du MOSFET MFT1.
Figure 12b-1: Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine afficheur LCD EN1681 de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss, côté composants.
Figure 12b-2: Dessin, à l’échelle 1, du circuit imprimé double face à trous métallisés de la platine afficheur LCD EN1681 de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss, côté soudures où sont montés le LCD, le buzzer, les poussoirs et le capteur.
Note: la valeur de 0,47 V est obtenue (U = I x R) en multipliant le courant maximal de sortie par la valeur ohmique de R30.
Inversement, quand la tension aux extrémités de R30 s’approche de la tension de seuil 0,7 V, soit la Vbe de conduction du transistor TR2, ce dernier commence à conduire et, par son collecteur, fait diminuer la tension de grille de MFT1, ce qui en réduit la conduction.
Ainsi le MOSFET MFT1 ne se comporte plus comme un interrupteur mais comme une résistance limitant le courant de sortie à environ 1,5 A.
En effet:
Vbe: R30 = 0,7 : 0,47 = 1,5 A.
Cela permet de protéger les composants de l’étage de sortie. La protection contre les surtensions est obtenue simplement grâce aux caractéristiques des diodes DS5-DS6, pour faire face à un débranchement accidentel du solénoïde (diffuseur) alors que l’appareil fonctionne.
Dans ce cas, suivant le principe même qui fait émettre une étincelle aux bougies de notre voiture, une surtension se produit et elle peut atteindre plusieurs milliers de volts, ce qui mettrait hors d’usage l’étage final de sortie.
Mais, grâce à la présence de DS5- DS6, cette surtension ne provoquerait aucun dommage car elle serait limitée à la valeur de la tension d’alimentation de l’étage, soit 60V. Par-dessus le marché nous avons complété l’appareil de magnétothérapie par un autre contrôle nous indiquant si le diffuseur (solénoïde) se débranche durant le cycle de fonctionnement. Ce contrôle se sert des composants R24-C12 et R25-DS4, tous reliés entre la sortie 1 et une entrée du microcontrôleur. Quand une session est lancée (au moyen du poussoir Start), le micro, à des moments bien précis et synchrones avec le signal de sortie, contrôle l’intégrité des diffuseurs: il attend à ces moments un niveau logique O et, si le diffuseur s’interrompt, grâce à la présence de R25, il n’obtient pas un niveau logique O mais un niveau logique 1 et cette anomalie est signalée sur l’afficheur LCD.
L’alimentation
Tout le circuit doit être alimenté avec les trois tensions suivantes:
— +60 V environ non stabilisée, utilisée pour alimenter les diffuseurs; on l’obtient en redressant avec RS2 et en lissant avec 018-019 les 40 V efficaces disponibles sur un des deux secondaires du transformateur d’alimentation;
— +14 V environ non stabilisée, utilisée par les deux pilotes 105-106 et par le double amplificateur opérationnel 1C2/A-1C2/B; on l’obtient en redressant avec RS1 et en lissant avec 016
les 12V efficaces disponibles sur un autre secondaire du transformateur d’alimentation;
— +5 V stabilisée par le régulateur 7805, est utilisée pour alimenter le micro, l’afficheur LCD et le capteur à effet Hall.
La réalisation pratique
Pour réaliser cet appareil de magnétothérapie BF, vous vous servirez des figures 10 à 18 et de la liste des composants. Deux platines sont à construire tout d’abord (la platine de base EN1680, voir les figures 10 et 11 et la platine
Figure 13: Schéma d’implantation des composants de la platine afficheur LCD EN1681 de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss, face soudures où sont montés le LCD, le buzzer, les poussoirs et le capteur.
affichage et commandes EN1681, voir figures 12, 13 et 14) avant de les disposer dans le boîtier plastique avec face avant et panneau arrière en aluminium anodisé spécifique (la première au fond du boîtier et la seconde derrière la face avant, comme le montrent les figures 17 et 18).
La platine de base EN1680
Réalisez (ou procurez-vous) le circuit imprimé double face à trous métallisés EN 1680 dont la figure lOb-1 et 2 donne les dessins à l’échelle 1:1 et, en vous aidant des figures lOa et 11, montez tous les composants.
En premier, montez les trois supports des circuits intégrés et les quatre picots puis vérifiez bien ces premières soudures (ni court-circuit entre pistes ou pastilles ni soudure froide collée).
Commencez par les résistances (les deux résistances de puissance doivent être maintenue “en l’air” à quelques mm de la surface), les diodes (attention à l’orientation de leurs bagues, vers le haut pour D54-D512 et D56- D513, vers la droite pour D59-DS10- D58, vers la gauche pour D55-DS11) et les condensateurs (attention à la polarité des électrolytiques).
Montez les transistors (orientez bien leur méplat, vers R39 pour TR3 et vers R31 pour TR2) et les MOSFET (semelle métallique vers le condensateur C25 pour MFT2 et vers le bas extérieur de la platine pour MFT1).
Montez les deux ponts redresseurs, + vers le bornier pour R52 et vers C16 pour RS1. Montez le régulateur 1C4 (debout, semelle tournée vers C16) dans son dissipateur ML26 auquel vous le fixerez au préalable par un boulon 3MA.
Montez pour finir les borniers et le connecteur à deux broches pour la nappe.
Insérez les circuits intégrés en orientant les repères-détrompeurs en U vers
le haut.
La platine affichage et commandes EN1681
Réalisez (ou procurez-vous) le circuit imprimé double face à trous métallisés EN 1681 dont la figure 12b-1 et 2 donne les dessins à l’échelle 1:1 et, en vous aidant des figures 12a, 13 et 14, montez tous les composants, une face
puis l’autre.
La face composants
Sur cette face (voir figure 12a) montez tout d’abord le grand support du PIC ICi et le support de 1C2 puis vérifiez bien ces premières soudures (ni court- circuit entre pistes ou pastilles ni soudure froide collée).
Montez ensuite les résistances, les diodes (attention à l’orientation de leurs bagues, vers le bas pour D52-D52- D53) et les condensateurs (attention à la polarité des électrolytiques).
Montez le transistor (orientez bien son méplat vers R23. Montez les deux potentiomètres multitours.
Montez le quartz couché et soudez l’extrémité de son boîtier au plan de masse. Montez enfin le connecteur à dix broches pour la nappe.
La face affichage et commandes proprement dits
Sur cette face (voir figure 13) montez tout d’abord le connecteur de l’afficheur LCD CONN LCD et les quatre entretoises plastiques servant de support pour ce LCD puis vérifiez bien ces premières soudures (ni court-circuit entre pistes ou pastilles ni soudure froide collée).
Montez les cinq poussoirs, le buzzer et la sonde (attention à la polarité de ces deux derniers composants).
Prenez la petite platine de l’afficheur LCD proprement dit et soudez-y la barrette à seize broches doubles mâles. Insérez les broches libres de cette barrette dans le CONN LCD tout en enfilant les quatre trous dans les entretoises plastiques.
Revenez à l’autre face et insérez les deux circuits intégrés, repères-détrompeurs en U vers le condensateur ClO et la diode DS1 pour ICi et vers le haut pour 1C2.
Figure 14: Photo d’un des prototypes des deux faces de la platine afficheur LCD EN1681 de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss, en haut le côté afficheur LCD et en bas la face composants. Le capteur à effet Hall a été replié de telle façon que son marquage soit tourné vers le couvercle du boîtier quand celui-ci sera fermé. Attention, le repère-détrompeur en U du microcontrôleur est orienté vers la droite alors que celui du LM358 est dirigé vers le haut. Les quatre entretoises métalliques servent à fixer cette platine afficheur derrière la face avant en aluminium du boîtier.
Figure 15: La prise secteur 230 V doit être montée sur le panneau arrière à l’aide de deux boulons, comme le montre la figure 16. Vérifiez que le tiroir contient bien les deux fusibles de 2 A (le second est de secours).
Figure 16: Le boîtier est en plastique avec face avant et panneau arrière en aluminium anodisé. Le panneau arrière reçoit la prise secteur 230 V et l’interrupteur de M/A.
Figure 17: Photo d’un des prototypes de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss, montrant comment installer les deux platines dans le boîtier, vu du côté de la face avant. Attention, la couleur des fils de votre transformateur torique pourraient ne pas être identiques à celles que l’on voit ici: identifiez donc bien ceux du primaire (les fils fins) et ceux du secondaire, plus épais. On voit que la platine afficheur est montée derrière la face avant au moyen de quatre entretoises métalliques.
La disposition dans le bottier
Montez tout d’abord sur le panneau arrière (voir figures 15 et 16) le connecteur/porte fusible recevant le cordon secteur 230V et l’interrupteur M/A.
Puis, en vous aidant des figures 17 et 18, disposez la platine EN1681 au dos de la face avant en aluminium du boîtier au moyen de quatre entretoises métalliques.
L’afficheur LCD affleure dans la fenêtre pratiquée dans la face avant et les poussoirs en sortent.
repliées vers le fond du boîtier de façon à ce que sa face “écrite” soit parallèle au couvercle (sur lequel vous poserez le diffuseur à tester).
Montez sur cette même face avant les deux connecteurs à deux broches mâles de sortie (recevant les diffuse u rs).
La platine EN1680 se monte au fond du boîtier, sur des bossages percés, à l’aide de quatre vis. Fixez à sa place, au fond du boîtier.
Figure 18: Photo d’un des prototypes de l’appareil de magnétothérapie BF à 100 gauss, montrant comment interconnecter les deux platines, le transformateur torique et les face avant et panneau arrière, vu du côté du panneau arrière. Avant de refermer le couvercle du boîtier, réglez les trimmers R7 et R15.
Reliez les deux prises de sortie aux quatre picots de la platine de base. Reliez le connecteur secteur du panneau arrière aux borniers de la platine de base et enfin reliez aux borniers de cette même platine de base le primaire du transformateur (fil fin) et ceux de son secondaire (fils plus gros).
Vérifiez que vous n’avez rien oublié ni interverti aucun fil et que vos soudures sont bonnes.
Vous ne pourrez refermer le couvercle du boîtier que lorsque vous aurez procédé aux réglages. Voir figure 19.
Si après avoir alimenté le circuit vous devez corriger le contraste de l’afficheur LCD, réglez la tension sur la broche 3 en agissant avec un petit tournevis sur l’axe du trimmer R7.
Voir la figure 12 pour le réglage.

Publié dans Electronique-Magazine N°_99_Novembre_2007

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2 Commentaires

  1. Il est dommage que le binaire ainsi que le code source du programme du microcontrôleur ne soit pas fourni !
    Quel est l'intérêt d'avoir les schémas sans avoir le code source qui gère tous les signaux de commande ainsi que la gestion de l'afficheur?
    C'est comme un dessert qu'on vous décrit sans pourvoir le réaliser.
    La société http://www.nuovaelettronica.it/ qui commercialise ses portes a fermé ses portes depuis fin aout 2013 !
    Donc impossible de le réaliser !

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    1. Alfio in accordo Alain È un peccato che il codice binario e il codice sorgente del programma del microcontrollore non siano forniti!
      Qual è il punto di avere gli schemi senza avere il codice sorgente che gestisce tutti i segnali di controllo e la gestione del display?
      È come un dolce che descrivi senza essere in grado di realizzarlo.
      La società http://www.nuovaelettronica.it/ che commercializza le sue porte è chiusa da fine agosto 2013!
      Così impossibile da realizzare!

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