De nombreuses technologies existent pour la fabrication des résistances, mais seules quelques-unes apparaissent fréquemment.
Les résistances à couche de carbone sont de loin les plus répandues.
Elles sont destinées à tous les usages courants. Leurs performances sont correctes et leur prix est faible. On les rencontre dans des gammes de précision moyenne : 5 % par exemple. La dissipation maximale peut aller jusqu’à 2 W (on trouve essentiellement W, W, 1 W et 2 W). Ces résistances sont toujours marquées par le code des couleurs. En l’absence d’indication contraire, les résistances rencontrées sur les schémas sont à couche de carbone.
Les résistances à couche métallique ont des caractéristiques supérieures, mais leur prix est un peu plus élevé. Elles sont destinées aux applications professionnelles et elles prennent une part croissante du marché. Leur précision est bonne : parfois 5 %, mais aussi 2 % ou 1 %. Ces résistances ont une bonne stabilité (c’est-à-dire que leur valeur ne se modifie pas beaucoup au cours du temps). Certaines fabrications de ce type sont même à haute stabilité. La dissipation maximale peut aller jusqu’à 1 W ou 2 W. Le marquage est parfois effectué avec le code des couleurs, mais les séries de précision sont souvent marquées en clair : la valeur et la tolérance sont indiquées en chiffres sur le corps du composant (par exemple 1 kΩ ± 1%).
Pour des puissances plus élevées, on dispose de résistances bobinées.
On rencontre différentes présentations suivant les puissances et les performances : résistances moulées, vitrifiées… Les dissipations sont de quelques watts, quelques dizaines de watts ou plus. Le marquage est en clair. Les tolérances sont assez moyennes (10 %, 5 %… ) bien qu’il existe des séries de bonne précision, mais à des prix élevés. Les résistances bobinées d’usage courant ne sont pas utilisables aux hautes fréquences car elles sont inductives.
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