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temporisateur programmable pour économiser l’énergie électrique.

Ce petit “timer” permet de programmer l’extinction automatique des appareils fonctionnant sur le secteur 230 V et d’économiser ainsi de l’énergie électrique. Il se monte en série avec l’alimentation de l’appareil à commander. Il est simple à installer et à utiliser.

Figure 1: Schéma électrique du temporisateur programmable à économie d’énergie.
Le schéma électrique de la figure 1 montre que pour alimenter ce circuit on n’a pas utilisé un transformateur mais un simple réseau RC. Le pont de Graetz, la zener DZ2 et l’électrolytique 03 permettent ensuite d’obtenir le 24 Vcc alimentant la bobine de RL1. Une seconde zener DZ1, la résistance R8, 02 et 04, fournissent le 5 V alimentant le microcontrôleur et les LED. Les deux micro- interrupteurs sont reliés à la masse et aux broches GP2 et GP3 (avec les résistances de tirage R3 et R4). R7 et Cl constituent le filtre conseillé par Microchip.
La LED de signalisation est pilotée par la broche GP0 et R6 en série limite le courant. Le relais est piloté par T1 monté en interrupteur statique (la résistance de base R5 est reliée à la broche GP1). En parallèle sur la bobine de RL1 Dl élimine
les surtensions inverses.
Toujours en terme de protection, entre les contacts de la charge, le varistor VR1 présente une résistance infinie quand la tension à ses extrémités se maintient au dessous d’un seuil (300V, pour nous) et devient un court-circuit lorsque la tension dépasse ce seuil. VR1 protège le relais contre les arcs électriques qui ne manquent pas de se produire avec des charges fortement inductives.
La temporisation est opérée par un petit microcontrôleur P1C10F200 à 8 bits, contenant une mémoire “flash” dans laquelle se trouve le programme résident simple, essentiellement dédié à la gestion du temporisateur (programmable au moyen des deux micro-interrupteurs d’un dip-switch), de la LED d’état et du relais de commande. Quand on alimente le circuit, le programme résident du PIC commence par initialiser les lignes d’E/S en paramétrant GP2 et GP3 comme entrées et GPO et GP1 comme sorties. Ensuite il passe à la lecture des broches GP2, GP3 et, en fonction des niveaux présents en entrée, le programme résident paramètre le “timer” interne.
Le micro commute la broche GP1 au niveau logique haut, de manière à faire conduire le transistor Ti et alimenter la bobine du relais RL1. La charge est alors alimentée, la LED de signalisation LD1 commence à clignoter à une fréquence de un Hz pour indiquer que le temporisateur a démarré.
Quand le délai est écoulé, le micro commute la broche GP1 au niveau logique bas, le transistor Ti n’alimente plus la bobine de RL1 et la charge est déconnectée.
La LED LD1 indique, en restant toujours allumée, que le cycle de temporisation est terminé. Le programme résident entre alors dans une boucle infinie.
Pour relancer le cycle, il faut réinitialiser le micro en agissant sur l’inverseur qui alimente tout le circuit: par conséquent nous devons remettre sur 0FF cet inverseur, attendre quelques secondes et rallumer le tout pour un nouveau cycle en mettant l’inverseur sur ON.
Si vous suivez bien la figure 1, vous n’aurez aucun mal à construire ce temporisateur, même si vous êtes un débutant; d’autant que le microcontrôleur déjà programmé en usine, ainsi que tous les autres composants nécessaires sont disponibles.
Figure 2: Photo d’un des prototypes de la platine du temporisateur programmable à économie d’énergie.

Publié dans Electronique-Magazine N°_96_Juillet-Aout_2007

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