1- Redressement non commandé
On utilise des diodes de redressement.
1-1- Rappel sur la diode
La diode est supposée parfaite (tension de seuil nulle)
- dans l'état passant Ûinterrupteur fermé
- dans l'état bloqué <---> interrupteur ouvert
En résumé, la diode est un interrupteur électronique :
- unidirectionnel en courant (un seul sens de conduction)
- non commandable (la conduction et le blocage sont imposés par le reste du circuit)
1-2- Exemple de montage redresseur : le pont de Graëtz monophasé
Ce pont nécessite quatre diodes.
La tension d’alimentation u(t) est alternative :
• Analyse du fonctionnement
On suppose que la charge est une résistance R.
a- tension d’entrée positive
D1 et D3 conduisent : v = u
b- tension d’entrée négative
D2 et D4 conduisent : v = -u
Le pont de Graëtz permet de " redresser " une tension : v =|u|
La tension de sortie est " continue " : elle ne change pas de signe.
1-3- Application : alimentation continue alimentée par le secteur
Le circuit se compose d'un transformateur monophasé suivi d'un pont de Graëtz :
On suppose le transformateur parfait :
u2(t) = mV u1(t)
avec mV le rapport de transformation à vide.
• Pour une charge résistive :
• Valeur moyenne de la tension de sortie
A.N. transformateur 230 V / 6 V
• Condensateur de " découplage "
On ajoute un condensateur de forte capacité aux bornes de la résistance :
Le condensateur de découplage permet de lisser la tension de sortie :
Pour un lissage satisfaisant, il faut choisir C de façon que RC >> T. Taux d'ondulation :
A.N.
R = 47 W, C = 3300 μF, f = 50 Hz
⇒ taux d'ondulation de 6 %
⇒ ondulation Dv = 0,5 V (8,0 < v < 8,5 V)
2- Redressement commandé
On utilise des thyristors.
2-1- Le thyristor
C’est un semiconducteur qui possède trois bornes : l'anode (A), la cathode (C) et la gâchette (G).
• Symbole général
• Caractéristiques électriques
- état passant <--> interrupteur fermé
- état bloquéÛinterrupteur ouvert
- Mise en conduction du thyristor (initialement bloqué) 2 conditions :
a) u > 0
b) courant de gâchette suffisant (amorçage)
Une fois le thyristor amorcé, on peut supprimer le courant de gâchette.
- Blocage du thyristor (initialement conducteur)
Blocage dès que le courant i s'annule (comme pour une diode).
• En résumé, le thyristor est un interrupteur électronique :
- unidirectionnel en courant
- commandable à la fermeture en injectant un courant de gâchette
Le thyristor n'est pas commandable à l'ouverture.
2-2- Exemple de redresseur commandé :
le pont mixte symétrique monophasé
La charge est ici un moteur à courant continu qui consomme un courant I (supposé constant) :
• Chronogrammes
Le circuit de commande des thyristors permet de régler l'angle de retard à l'amorçage
• Analyse du fonctionnement
- Phase 1 : à l'instant
, on amorce Th1 :
- Phase 2 : à l'instant
, u devient négative.
D2 se bloque et D1 devient conductrice :
C'est une phase de " roue libre ” (la bobine du moteur se décharge).
- Phase 3 : à l'instant
, on amorce Th2 :
- Phase 4 : à l'instant
, phase de roue libre :
• Application : variation de vitesse d'un moteur à courant continu
On montre que :
avec :
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Pour un moteur à courant continu à excitation constante :
vitesse de rotation
tension d'induit
L'angle de retard à l'amorçage
commande la vitesse de rotation :
On utilise des diodes de redressement.
1-1- Rappel sur la diode
La diode est supposée parfaite (tension de seuil nulle)
- dans l'état passant Ûinterrupteur fermé
- dans l'état bloqué <---> interrupteur ouvert
En résumé, la diode est un interrupteur électronique :
- unidirectionnel en courant (un seul sens de conduction)
- non commandable (la conduction et le blocage sont imposés par le reste du circuit)
1-2- Exemple de montage redresseur : le pont de Graëtz monophasé
Ce pont nécessite quatre diodes.
La tension d’alimentation u(t) est alternative :
• Analyse du fonctionnement
On suppose que la charge est une résistance R.
a- tension d’entrée positive
D1 et D3 conduisent : v = u
b- tension d’entrée négative
D2 et D4 conduisent : v = -u
Le pont de Graëtz permet de " redresser " une tension : v =|u|
La tension de sortie est " continue " : elle ne change pas de signe.
1-3- Application : alimentation continue alimentée par le secteur
Le circuit se compose d'un transformateur monophasé suivi d'un pont de Graëtz :
On suppose le transformateur parfait :
u2(t) = mV u1(t)
avec mV le rapport de transformation à vide.
• Pour une charge résistive :
• Valeur moyenne de la tension de sortie
A.N. transformateur 230 V / 6 V
• Condensateur de " découplage "
On ajoute un condensateur de forte capacité aux bornes de la résistance :
Le condensateur de découplage permet de lisser la tension de sortie :
Pour un lissage satisfaisant, il faut choisir C de façon que RC >> T. Taux d'ondulation :
A.N.
R = 47 W, C = 3300 μF, f = 50 Hz
⇒ taux d'ondulation de 6 %
⇒ ondulation Dv = 0,5 V (8,0 < v < 8,5 V)
2- Redressement commandé
On utilise des thyristors.
2-1- Le thyristor
C’est un semiconducteur qui possède trois bornes : l'anode (A), la cathode (C) et la gâchette (G).
• Symbole général
• Caractéristiques électriques
- état passant <--> interrupteur fermé
- état bloquéÛinterrupteur ouvert
- Mise en conduction du thyristor (initialement bloqué) 2 conditions :
a) u > 0
b) courant de gâchette suffisant (amorçage)
Une fois le thyristor amorcé, on peut supprimer le courant de gâchette.
- Blocage du thyristor (initialement conducteur)
Blocage dès que le courant i s'annule (comme pour une diode).
• En résumé, le thyristor est un interrupteur électronique :
- unidirectionnel en courant
- commandable à la fermeture en injectant un courant de gâchette
Le thyristor n'est pas commandable à l'ouverture.
2-2- Exemple de redresseur commandé :
le pont mixte symétrique monophasé
La charge est ici un moteur à courant continu qui consomme un courant I (supposé constant) :
• Chronogrammes
Le circuit de commande des thyristors permet de régler l'angle de retard à l'amorçage
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• Analyse du fonctionnement
- Phase 1 : à l'instant
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- Phase 2 : à l'instant
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D2 se bloque et D1 devient conductrice :
C'est une phase de " roue libre ” (la bobine du moteur se décharge).
- Phase 3 : à l'instant
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- Phase 4 : à l'instant
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• Application : variation de vitesse d'un moteur à courant continu
On montre que :
avec :
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Pour un moteur à courant continu à excitation constante :
vitesse de rotation
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L'angle de retard à l'amorçage
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