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une transmission video sans fil

Cet émetteur vidéo de conception moderne va vous permettre de retransmettre les images du parcours que fait votre train. Equipé d'une caméra couleur ou "noir et blanc", vous garderez des souvenirs impérissables sur cassettes vidéo. De plus, l'adjonction d'un module audio donnera un petit plus non négligeable. En prime, un simple démodulateur satellite vous permettra de recevoir les images de votre petit module.

Il n'était pas question pour des raisons techniques évidentes de concevoir tous les maillons de cette chaîne de transmission vidéo. Nous avons employé des composants modernes qui sont d'ores et déjà parfaitement bien distribués. Un wagon de chemin de fer n'étant pas très grand, il a fallu réaliser un tout petit module. Les composants en CMS qui s'y trouvent ne sont pas plus durs à souder que les classiques modèles à fils. Pour l'alimentation, il semble adéquat d'utiliser deux petites batteries de 8,4V au format des piles de 9V. Avec une diode en série avec une résistance, vous ferez un petit chargeur connecté directement sur les rails de votre réseau. De la sorte, les batteries resteront toujours chargées.
Le schéma de principe
Selon le schéma électrique de notre petit module de transmission d'images, le signal vidéo, en provenance de la caméra, arrive sur deux résistances, R1 et R2. Elles forment un pont diviseur de tension pour réduire l'amplitude du signal vidéo. Ceci a pour but de fixer la déviation de fréquence de l'émetteur aux alentours de 15 MHz crête à crête. Un filtre de pré-accentuation des signaux de chrominance est ici obligatoire puisque les démodulateurs satellites sont équipés d'un filtre dont la courbe est l'inverse de celui-ci. Si on ne l'utilisait pas, on obtiendrait des couleurs particulièrement "bizarres" sur le moniteur vidéo. A noter cependant: si vous utilisez une caméra noir et blanc, les composants R3 à R6, C1 et L1 peuvent être enlevés .
Sur la broche 8 du circuit intégré CI1 arrivent, d'une part les signaux vidéo et d'autre part une tension continue. Cette dernière permet de fixer la fréquence de travail du circuit CI1. La résistance R7, découplée par le condensateur C7, fixe l'impédance à 75  . Une résistance R8 de forte valeur sépare sérieusement la broche 1 de la broche 8. La sortie du circuit intégré CI1 se fait sur la broche 2.
Au travers d'une capacité C4, on envoie le signal modulé en fréquence dans un atténuateur. Il y a deux raisons fondamentales à ce procédé. La première consiste à séparer la sortie du circuit CI1 de l'étage suivant, la seconde raison concerne le gain du circuit CI2. Si on applique un niveau supérieur à 1 mW sur l'entrée de CI2, on aurait une désagréable surprise à l'arrivée. Le composant CI2 se détruirait instantanément . Son alimentation est assurée par deux résistances R12 et R13 afin d'appliquer, au travers de L2, une tension de 5V sur sa sortie.
Un régulateur CI3 permet à l'ensemble de fonctionner avec une tension stable: on évite ainsi des dérives en fréquence.
Réalisation du montage
C'est peut-être ici que la plupart d'entre vous vont éprouver quelques difficultés. En fait, c'est plus la peur du CMS qu'autre chose: dans un premier temps il faut s'entraîner à souder ces petits composants sur un circuit imprimé d'essais. Il faut une pince brucelles, un fer à souder bien chaud mais avec une panne très propre et fine, environ 0,5mm de diamètre. La soudure sera également la plus fine possible. Nous allons vous donner une méthode pour souder les CMS, c'est celle que nous utilisons. Nous allons prendre comme exemple une résistance au format 1206.
Pour commencer, vous appliquez un peu de soudure sur l'une des pastilles sur laquelle reposera le composant. Avec la pince brucelles, vous attrapez la résistance d'une main et le fer à souder de l'autre. En posant le composant sur ses deux pastilles, vous chauffez celle où se trouve la soudure. Vous allez souder l'autre côté et le tour est joué.
Pas si dur que çà en définitive, il suffit de s'armer de patience et de ne pas trembloter. Pour le passage de certains composants tels que: L1, C2, CI3, CI1 et tous les rivets,
Le brochage du circuit intégré CI1 est donné sur le schéma. Vue du côté des broches, la pin 1 est signalée par une couleur bleue de sa traversée de sortie, toutes les autres étant vertes. Pour l'amplificateur CI2, la connexion d'entrée est celle repérée par un biseau et un point blanc. L'antenne est réalisée avec du fil de cuivre d'une longueur d'environ 50mm. Vous savez tout maintenant pour réaliser votre petit transmetteur d'images vidéo, nous pouvons passer aux essais.
Premiers essais
Comme vous avez pu le constater, la mise au point est réduite à sa plus simple expression, il n'y en a pas. En fait, dans un premier temps il faut contrôler méticuleusement tout le câblage des composants, bien vérifier les éventuels courts circuits ou mauvaises soudures. Lorsque tout est correct, on peut brancher la caméra sur l'entrée vidéo de l'émetteur et une alimentation de 12 à 18V. Sur le démodulateur satellite vous raccordez un petit bout de fil d'environ 50 mm de long. Avec sa commande de recherche des fréquences, il suffit maintenant de balayer la bande pour trouver le signal émis par votre transmetteur. Pour une meilleure qualité d'image, il faut passer en position faible déviation de fréquence sur le démodulateur. Si tout fonctionne correctement vous pouvez alors tout débrancher pour commencer la mise en boîte du dispositif. Elle se résume à réaliser un petit boîtier de blindage tout autour de l'émetteur. Pour ce faire il suffit de découper des petites plaques de verre époxy cuivré pour réaliser le coffret. Les entrées d'alimentation et vidéo se font à l'aide de petites traversées Téflon. L'antenne d'émission est réalisée avec du fil souple, il passe à l'extérieur à l'aide d'un petit trou pratiqué dans le blindage extérieur. Tout est prêt maintenant pour installer votre transmetteur d'images à l'intérieur d'un wagon. La caméra sera placée à l'avant du train pour capturer vos futures images.

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