Ad Code

Lecture des schémas

Symboles graphiques pour les schémas
Les montages électroniques sont décrits par des schémas où apparaissent des représentations conventionnelles pour les différents dispositifs fréquemment rencontrés. Malheureusement, les symboles adoptés ne sont pas partout les mêmes. Les organismes de normalisation ont défini un ensemble cohérent de représentations graphiques, mais les habitudes prises font que d’autres schématisations sont très souvent rencontrées. Pour notre part, nous respecterons les normes en vigueur, mais il est nécessaire de connaître d’autres symboles que l’on risque de trouver dans de nombreuses publications. La figure 1.2 précise les principales représentations, normalisées ou non, que l’on rencontre sur les schémas des montages électroniques.
Masses et alimentations
En électronique, le mot « masse» recouvre plusieurs notions différentes. C’est tout d’abord, au sens propre, la carcasse métallique de l’appareil. Cette masse est en général reliée à la terre par l’intermédiaire de la prise secteur, mais ce n’est pas systématique et il ne faut pas confondre masse et terre. En deuxième lieu, la masse est la connexion qui assure le «retour » du courant à l’alimentation continue. Si le montage utilise une seule alimentation, c’est souvent le pôle négatif qui est pris comme masse du montage, mais ce n’est pas une obligation et il peut arriver, dans certains cas, que la masse soit le pôle positif. Si le montage utilise deux sources de tension continue de polarités opposées, c’est le point commun aux deux générateurs qui est choisi. Ce point peut être relié à la masse métallique de l’appareil, mais ce n’est pas systématique car la carcasse peut être en plastique ou même ne pas exister comme c’est le cas des montages que nous réaliserons en câblage sur un support à enfichage. Cela n’empêchera pas l’électronicien de continuer à nommer masse le commun des alimentations. Enfin, la masse est une référence des potentiels pour le circuit.
En effet, une tension est une différence de potentiel, ce qui signifie qu’elle ne peut être définie qu’entre deux points du montage. Par commodité, on choisit de fixer l’un de ces points, la masse et donc les différents appareils, générateurs ou dispositif de mesure, seront connectés entre la masse et un autre point du montage. Pour alléger le tracé des schémas, on ne représente pas toujours les liaisons qui doivent exister entre les différents points que l’on désire assembler à la masse. La figure 1.3 montre ainsi deux manières différentes de représenter le même circuit réel. Quand on est devant un schéma où les liaisons de masse sont omises, il ne faut cependant pas oublier d’effectuer les connexions correspondantes lors du câblage.
Figure 1.3 - Représentation des liaisons de masse.
Presque tous les circuits électroniques doivent être alimentés, c’est- à-dire qu’il faut leur fournir une certaine énergie sous forme de courant continu. Les générateurs qui réalisent cette alimentation sont souvent omis sur les schémas : les bornes qui doivent leur être reliées sont simplement désignées par le symbole de la tension d’alimentation correspondante. La figure 1.4 donne un exemple montrant deux façons équivalentes de représenter un montage. Enfin, quand on utilise des circuits intégrés, il est fréquent de ne pas indiquer du tout les connexions d’alimentation. Il s’agit là uniquement d’une convention de représentation et il va de soi que ces liaisons sont indispensables.
Figure 1.4 - Représentation de l’alimentation d’un montage.
Publié dans L_Electronique_par_l_Experience

Enregistrer un commentaire

0 Commentaires

Close Menu