1 Lampes à alimentation directe
Contraintes
En raison de la temp
é
rature tr
è
s
é
lev
é
e du
filament en cours de fonctionnement (jusqu
’à
2500
°
C), sa r
é
sistance varie dans de grandes
proportions selon que la lampe est
é
teinte ou
allum
é
e. La r
é
sistance
à
froid
é
tant faible, il en
r
é
sulte une pointe de courant
à
l
’
allumage
pouvant atteindre 10
à
15 fois le courant nominal
pendant quelques millisecondes
à
quelques
dizaines de millisecondes.
Cette contrainte concerne aussi bien les lampes
ordinaires que les lampes
à
halog
è
ne : elle
impose de r
é
duire le nombre maximal de lampes
pouvant
ê
tre aliment
é
es par un m
ê
me dispositif
tel que t
é
l
é
rupteur, contacteur modulaire ou
relais pour canalisations pr
é
fabriqu
é
es.
La variation de la luminosité
Elle peut
ê
tre obtenue par variation de la tension
appliqu
é
e
à
la lampe.
Cette variation de tension est r
é
alis
é
e le plus
souvent par un dispositif du type gradateur
à
triac dont on fait varier l
’
angle d
’
amor
ç
age dans
la p
é
riode de la tension r
é
seau. La forme d
’
onde
de la tension appliqu
é
e
à
la lampe est illustr
é
e
sur la
figure 4a
. Cette technique dite
«à
retard
d
’
allumage
»
ou
«
cut-on control
»
convient
à
l
’
alimentation des circuits r
é
sistifs ou inductifs.
Une autre technique qui convient
à
l
’
alimentation
des circuits capacitifs est d
é
velopp
é
e avec des
composants
é
lectroniques
MOS ou IGBT. Elle
r
é
alise la variation de tension
en bloquant le
courant avant la fin de demi-p
é
riode (cf.
fig. 4b
)
aussi est-elle d
é
nomm
é
e
«à
avance
d
’
extinction
»
ou
«
cut-off control
»
.
Les dispositifs les plus r
é
cents exploitent ces
deux techniques en s
’
adaptant automatiquement
à
la nature de leur charge.
La mise sous tension progressive de la lampe
permet
é
galement de r
é
duire, voire d
’é
liminer la
pointe de courant
à
l
’
allumage.
Une autre technique est exploit
é
e pour les
pr
é
avis d
’
extinction des minuteries. Ces
dispositifs avertissent de l
’
extinction prochaine
de l
’é
clairage par une r
é
duction de l
’
intensit
é
lumineuse de 50 % pendant quelques dizaines
de secondes.
Cette r
é
duction de luminosit
é
est
obtenue en appliquant aux lampes une demi-
alternance de tension, positive ou n
é
gative, par
intervalles d
’
une seconde,
à
l
’
aide d
’
un dispositif
à
triac.
A noter que la variation de lumi
è
re :
c
s
’
accompagne d
’
une modification de la
temp
é
rature de couleur ;
c
est pr
é
judiciable
à
la dur
é
e de vie des lampes
à
halog
è
ne lorsqu
’
un faible niveau de tension
est maintenu longtemps.
En effet, le ph
é
nom
è
ne
de r
é
g
é
n
é
ration du filament est moins efficace
lorsque la temp
é
rature du filament est plus
faible.
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